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QUE PUIS-JE SAVOIR ?

Tenter de percevoir les mouvements profonds qui décident de la marche de l’histoire.

D'Occident en Orient, de quoi la mort est-elle le nom ?

Publié le 30 Septembre 2012 par Jean Mirguet in Philosophie

Vanité HirstNous étions une cinquantaine venus écouter, ce 22 septembre aux Prés Français, Michel Brun, psychanalyste et Thierry Receveur, professeur de philosophie qui intervenaient sous le thème de la mort, pensée du point de vue de l'Occident et du point de vue de l'Orient.

Belle et passionnante rencontre que vous pourrez (re)découvrir grâce à cet enregistrement réalisé par Christine Pierret (durée 2h23mn).

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M
Thierry a raison, il aurait sans doute fallu plus qu'un après-midi pour articuler convenablement notre propos et faire ressortir avec justesse et précision les similitudes et les différences entre<br /> Occident et Orient sur la question du rapport à la mort. Cela aurait pu faire l'objet d'un colloque en soi. Mais voilà,<br /> nous avons été confrontés aux limites que nous nous sommes nous-mêmes imposées. Et dès que l'on parle, on crée du manque. C'est un fait de structure. Impossible de tout dire. Dans le jargon<br /> analytique on appelle cela la castration. Et je sais que ma vie d'homme s'achèvera inéluctablement dans l'inachevé. Au moment de mourir, certainement le temps me manquera...<br /> <br /> Cela dit, le débat peut se poursuivre de manière féconde. Reste à en fixer le cadre. J'aimerais entendre Thierry nous donner des informations supplémentaires, susceptibles d'élargir la vision<br /> occidentale de la mort. De mon côté, je pourrais parler plus subtilement des maîtres orientaux en général et zen en particulier. On peut quand même les créditer d'une certaine intelligence : oui,<br /> il savent penser la mort et ne commettent pas l'erreur de prendre le vide pour refuge. " le nirvana ? un pieu pour y attacher les ânes", blasphémait Lin-Tsi.<br /> <br /> Fourbissons nos pensées, nous avons semble-t-il du pain sur la planche.
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T
Juste un mot pour préciser un point. J'ai développé le sentiment d'une majorité de contemporains. La réponse occidentale à la question de la mort ne se résume pas à vivre sa vie en attendant la<br /> suite ( ce n'était qu'une des trois optiques que j'avais développées). Il y a "l'être-pour-la-mort" d'Heidegger ( mais il faut plus qu'un après-midi pour exposer correctement sa position) et les<br /> remarques du sociologue P. Ares ou de la philosophe Hennezel n'ont pas été abordées, faute de temps. En fait j'ai travaillé dans l'optique de Michel, à sa demande, afin qu'il puisse montrer ses<br /> différences avec les philosophies occidentales. Mais je crois que notre approche de la mort est infiniment plus complexe, et donc plus riche, que celle des maîtres Zen. Ces derniers ne pensent pas<br /> la mort, ils tentent d'aborder le vide. Or ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout, la même chose... Mais il faudrait en reparler en cercle plus restreint ! Je ne demande pas mieux !
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O
On a l'impression d'y être...Ne manque plus que l'image, surtout celle de dieu le père.
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